• Salta, la linda (la belle) comme elle est appelée ici, est la principale ville du Nord de l'Argentine.

    La première journée consista en une visite de la ville et de ses 2 principales églises, San Francisco et la cathédrale Basilica.

      Catedral BasilicaEglise San Francisco

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et prise des oeufs pour apprécier la ville vue du haut de la colline.

    Le lendemain, location d'une voiture avec Thomas et Gaultier, 2 bretons recontrés à San Pedro de Atacama afin de visiter la région de Salta en 2 jours. Et ça valait vraiment le coup !!! Ici encore (ça devient une habitude dans cette région du monde), les paysages sont pour le moins surprenants !

     

    Garganta del Diablo

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Garganta del Diablo, une formation naturelle impressionante.

     

    Certaines scènes de Star Wars ont apparement été tournées dans la région et ce n'est pas difficile de comprendre pourquoi, on se croirait facilement sur une autre planète...

     

    L'envers du blog...

    La route sinue entre les cathédrales de pierres. Sable et roche composent essentiellement le paysage.

     

    L'envers du blog...

    Et comme par enchantement, au détour d'un virage, la vie nous saute au visage. Une rivière s'écoule au centre de la vallée et permet le développement d'une nature luxuriante. On y cultive même des vignes !

     

    Nous passons quelques villages et déjeunons (2ème jour) dans l'un d'entre eux. Ces villages rivalisent en charme et possèdent tous la même essence et ambiance calme et reposante.

     

    L'envers du blog...

    Montée au plateau (3500m) ou seuls les cactus survivent dans cet environnement aride.

     

    Après le passage du col, la nature nous réserve encore un de ses tours de passe-passe et on retrouve du vert et une vie abondante, à quelques centaines de mètres des champs de cactus...

     

    Retour à Salta et visite le lendemain des 2 musées principaux de la ville, celui d'Art Contemporain (avec une exposition photo de Fifi Tong qui m'a beaucoup marqué) et celui d'archéologie de haute montagne. Ce dernier, très intéressant (à l'inverse de la majorité des musées d'archéologie) nous apprend beaucoup sur la culture Inca et nous présente une momie de 500 ans parfaitement conservée grâce au climat froid et sec et au manque d'oxygène. C'est la momie d'un petit garcon de 7 ans qui a été retrouvée à 6700m accompagnée d'une fillette de 6 ans et d'une adolescente de 15 ans. Ces enfants ont, à l'époque, été sacrifiés au soleil afin de s'assurer de bonnes récoltes. Dans la culture Inca, les enfants des différents chefs étaient "unis" puis sacrifiés. Ceci permettait à la fois un rapprochement et une unification des différents villages (grâce à l'union des enfants) et était également une offrande au Dieu Soleil...  Bien ou mal, pas de photos à vous montrer.

     

    Départ dès ce soir pour la frontière et passage en  Bolivie demain matin.

     

    ps : plus de photos dans l'album consacré, comme d'habitude.

     

     

     


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  • San Pedro est un curieux endroit. Un oasis au milieu du désert avec en fond d'écran les Andes enneigées...
    La seule ressource ici est le tourisme et comme toute ressource, elle est exploitée... (ce qui est assez magique avec cette ressource, c'est que plus on l'exploite et plus on en a...). Restaurants, cafés et agences forment les rues de cette "ville".
    Il faut reconnaître que la région est absolument incroyable. Les paysages sont à couper le soufle et complètement hors du commun !
    Mais comme je l'ai dis dans mon précedent article, je sature assez vite dans les endroits trop touristiques et je suis donc parti au bout de 3 jours. Après les 11h de bus les plus magnifiques de ma vie, me voilà en Argentine. Pour vous donner une idée, départ de San Pedro de Atacama, 2500m d'altitude à 10h du matin. Passage de la frontière chilienne qui n'est qu'à quelques minutes. S'en suit 2h de montée au milieu du désert pour atteindre la frontière argentinienne (oui, il faut 2h pour passer d'une frontière à l'autre en bus !). Passage de cols à près de 4500m d'altitude, paysages désertiques, lacs de sel, cactus, lamas, route en S pour finalement redescendre dans la vallée... Et c'est juste la route "normale" !
    Arrivée à 21h30 à Salta.
    Malheureusement, le bus ne s'arrête pas au bord de la route pour nous permettre de prendre des photos... 


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  • J'ai passé le week-end dans la ville aux milles couleurs, Valparaiso. à 100km à l'Ouest de Santiago, au bord de l'Océan Pacifique.

    Valparaiso est formé d'un ensemble de cerro, ou collines, qui forment les différents quartiers de la ville et qui dominent l'océan.
    Ces collines sont à l'origine de la construction de nombreux "ascenceurs" - des minis funiculaires - qui permettent de se déplacer plus aisément du centre ville tout à fait au bord de mer, aux différents quartiers. Malheureusement, et étonnement car ils sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco, la grande majorité de ces ascenceurs sont aujourd'hui hors service et laissés à l'abandon, faute de moyens pour les entretenir.

    A ce point de mon récit, vous vous demandez encore la raison de mon titre... En effet, le principal attrait de la ville n'est pas les ascenceurs ; en tout cas pas pour moi - il y a plein d'autres villes à ascenceurs et la dernière en date était Wellington...
    Non, l'intérêt et le charme de Valparaiso trouvent leur source dans les couleurs ! Ici, pas de restrictions sur la façade de votre maison, bien au contraire, graphs et tags sont un art encouragé et apprecié. Les collines s'apparentent à des champs de printemps offrant tout l'année un panel de couleurs féériques. Le simple fait de se balader en ville (et là, les ascenceurs peuvent trouver un intérêt !) est un enchantement perpétuellement renouvellé. Ici une maison rouge, là une verte, une bleue, ici un mur représentant une scène de la vie quotidienne, un monstre mythique, un paysage du Chili...
    On ne se lasse pas d'aller et venir, monter, descendre, emprunter les infinités de petites rues, passages piétons et escaliers afin de toujours découvrir de nouvelles merveilles. Un charme indicible se dégage de cette ville et c'est sans surprise que l'on apprend que ce fut la ville préférée de Pablo Neruda qui y a fait construire une magnifique demeure dominant les hauteurs. La Sebastiana est aujourd'hui un musée qui se visite mais les photos à l'interieur sont interdites, tant pis pour vous.

     Valparaiso

    Valparaiso - plus de photos dans l'album correspondant.

    Après un bus de nuit dimanche soir, je suis maintenant à Vicuna. 

    ps : pas le temps pour les photos, elles arrivent plus tard, désolé...


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  • Bonjour la France, ici le Chili.

    Avant mon départ d'Auckland, j'avais eu quelques problèmes d'organisation avec les couchsurfers qui pouvaient éventuellement me recevoir à Santiago et juste avant de prendre l'avion, je ne savais donc pas où mettre les pieds en arrivant à Santiago...
    Ce qui a bien fait rire le chauffeur du minibus à l'aéroport quand il m'a demandé :
    "Vous allez où ?"
    et que je lui ai répondu :
    " - Au centre ville.
      - Oui, mais où ca, à quel hotel ?
      - Je sais pas, au centre ville...
      - Plaza de Armas ?
      - ... ben ouai si tu le dis !"

    Ajoutons à cela que la compagnie aérienne a eu des problèmes de surcharges avec l'avion et que 80% des passagers (je ne faisais pas parti des 20% de chanceux) n'ont pas reçu leurs bagages restés à Auckland, ceux ci devant arriver le jour suivant sur le même vol, puis être acheminés aux differents hôtels de chacun... rappel : je n'ai pas d'adresse à donner à ce moment là, il me faudra donc rappeler le soir même... pas d'inquiétudes, le fait de ne pas avoir mon gros sac à dos va me permettre de me déplacer plus facilement en ville !

    Une fois assis dans le minibus, j'ouvre mon guide sur Santiago pour la première fois - ça aurait été trop facile de le faire dans l'avion, et en plus j'avais plein de films à regarder pendant qu'on me servait à boire...
    Bon effectivement, Plaza de Armas à l'air au centre, c'est déjà un bon début !

    Me voilà sur la place vibrante de Santiago, la foule est partout, les vieux jouent aux échecs sous le manège central, les bâtiments autour sont de style colonial, je peux déjà ressentir l'ambiance de l'Amérique du Sud... je me balade et je tombe par hasard sur l'office du tourisme (je suis dans le centre touristique en même temps, ce n'est pas si surprenant...) où je récupère une carte et quelques adresses d'auberges de jeunesse. J'en profite aussi pour faire une annonce de dernière minute pour trouver un couchsurfer, il est 17h, on ne sait jamais, quelqu'un pourrait voir le message avant 19h...

    Et me voilà reparti pour profiter de cette belle fin d'après-midi à Santiago. A 19h30, alors que je suis en route pour une auberge de jeunesse, je reçois une réponse (via Adeline qui surveillait internet et qui m'a prévenu par sms, merci Adeline) de quelqu'un qui peut m'accueillir pour la nuit ! A pic !
    Je retrouverai plus tard Johan, un américain travaillant à l'embassade des USA à Santiago la semaine et dans un Bed & Breakfast la nuit et le week-end en échange d'un logement gratuit, et qui n'est donc pas censé recevoir des gens dans sa chambre (et encore moins gratuitement !). Il prend donc des risques pour m'accueillir sans que le propriétaire le sache, et je le remercie pour ça !!!
    Et en plus, il parle anglais, ce qui n'est pas peu pour moi alors que j'essaie de bégayer mes premiers mots d'espagnol depuis 5 ans... Et il me sera également d'une grande aide pour appeler l'aéroport et leur expliquer en espagnol où déposer le sac qui arrivera samedi en fin de journée (pour mon plus grand soulagement).

    Je passe un super week-end à découvrir la ville et sa vie nocturne.

    Samedi, Johan me présente à une amie à lui, également couchsurfer, qui m'invite à un barbecue de couchsurfers le dimanche - super ambiance avec des chiliens et des gens d'un peu partout dans le monde (ce qui veut dire aussi des français, qui sont partout !). Tout ceci me permet de m'intégrer plus facilement en pouvant jongler avec le français et l'anglais pour me faire comprendre et discuter avec les gens. Et les barbecues chiliens, c'est quelque chose ! Grosse ambiance, de la viande à ne plus savoir quoi en faire tout l'après-midi...

    Apràs tout ça, je me sens déjà un peu plus à l'aise ici et mon espagnol rouillé revient progressivement à la vie.

    Visite de la région de Santiago dans les prochains jours.


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