• Un petit trek de 3 jours dans les Andes...

    Départ de La Paz en micro (minibus) jusqu'au petit village de Ventilla, à 3800m. Début de la rando à 13h30, je remonte tranquillement la vallée parcourue en son fond par un río. J'arrive en fond de vallée à 16h30 à cause de quelques hésitations sur le chemin. J'esperais pouvoir passer le col dès la première journée mais je dois me résoudre, je suis déjà à l'ombre, il fera vite nuit et plus je monte, plus la nuit sera froide, je plante donc la tente ici (4000m environ).

    1er nuit Takesi trail

     

    Le lendemain matin, je suis réveillé à 5h par le froid. J'essaie de dormir un peu plus mais à 6h je n'en peux plus, je décide donc de me "lever" et de petit-déjeuner (soupe et banane...). Je remballe mes affaires et commence à marcher à 7h30 en direction du col. L'ascencion n'est que de 600-700m mais assez raide, je m'arrête plusieurs fois pour reprendre mon souffle.
    Enfin, j'atteins le col à 4700m.

    Col takesi trail 4700m

     

    Je rallonge un peu le trek pour aller voir les lagunes et les hauts-plateaux et entame véritablement la descente dans la vallée lorsque les nuages et le brouillard (que l'on voit tout au loin sur la photo) m'atteignent.
    Pendant la descente, je passe tout près des condors (qui me tournaient étrangement autour...) et prends quelques photos.

    Condor andin

     

    Arrivé au petit village de Takesi (vraiment perdu au milieu de la montagne...), je recontre un Irlandais (Patrick) et un Finlandais (Marten) qui font le trek avec un guide. Ils ont commencé le matin même de l'endroit où j'ai dormi. Je sympathise et continue le trek avec eux.
    A 18h30, enfin !, nous atteignons le lieu de campement, le seul endroit plat à flanc de montagne qui est le jardin d'un local qui a trouvé un bon moyen de se faire un peu d'argent. Pendant le repas, Pépé, le fils du propriétaire, vient nous parler (d'animaux mais je ne saurais en dire plus...). Pépé ne va pas à l'école tous les jours, et il y a de quoi comprendre pourquoi... Nous emprunterons le lendemain le petit chemin qu'il doit prendre pour se rendre au premier village et nous mettrons 4h à travers la forêt - avec un dénivellé négatif de 1000m... Certes l'endroit est magnifique mais ça ne doit pas être facile tous les jours d'y vivre !

    Le matin nous offre une vue splendide sur la vallée.

    matin radieux

     

    Je pourrai heureusement profiter du micro loué par mes deux nouveaux compères pour rentrer directement à La Paz sans attendre une journée de plus la navette quotidienne...
    En plus de ça, Marten m'invitera à passer la soirée et la nuit chez lui avec sa charmante famille (et son fils Casper qui parle déjà presque 4 langues à 4ans !). Un grand merci pour son accueil si chaleureux !


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  • Le titre en dit long... "3500m de dénivellé négatif sur une route de quelques mètres de large et bordée d'un précipice continu de plusieurs centaines de mètres" pourrait en être une description plus précise !

    Hé bien j'ai decendu cette route en VTT ! Même pas peur !

    Bon en VTT ce n'est pas si dangereux... la route porte son nom car c'était il y encore quelques années la seule route joignant La Paz et Coroico et... ça devait pas être évident de se croiser en bus (d'où les morts) !

    Bon sinon c'est une super descente en VTT dans un paysage une fois de plus ahurissant (ca devient une habitude en Bolivie...) et sorti tout droit d'un Indiana Jones.

    Les (mauvaises) photos prises par le guide sont dans l'album plus une petite vidéo :

     

     


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  • Une expression inventée par Cervantes et qui est restée dans la langue espagnole pour désigner quelque chose de grande valeur...

    En effet, le cerro (montagne) de Potosí est littéralement une montagne d'argent. Et évidemment, lorsque les espagnols s'en sont rendu compte... ils ne se sont pas fait prier pour l'exploiter, utilisant les locaux comme esclaves. 8 millions de personnes seraient mortes dans ces mines pendant la période colombienne. La petite blague dit que les espagnols auraient pu construire un pont d'argent entre l'Amérique et l'Espagne et en avoir encore assez à transporter dessus...

    Quoi qu'il en soit, les espagnols sont partis mais les mines sont restées. Et les conditions n'ont pas beaucoup changé. J'ai donc voulu faire la visite de ces mines et l'expérience fut forte et troublante.

    Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre lorsque j'ai booké ce tour pour visiter les mines de Potosí. Tout le monde en parle comme une expérience immanquable mais sans en faire vraiment de description... Et je dois avouer que je n'avais pas vraiment cherché à m'en faire un représentation. J'ai donc signé cette excursion comme n'importe quelle autre attraction pour touriste, mon principal souci étant de négocier un bon prix.

    C'est ainsi que je me retrouve ce jeudi 5 mai 2011 à 13h30 dans un mini-bus chargé d'anglophones. C'est seulement à cet instant que je me rend compte que le guide parle  un anglais impeccable et que le tour se fera dans la langue de Shakespeare, bonjour l'insertion...
    Peu importe, je suis à mon aise, jouant le touriste dans un tour pour touristes.

    L'envers du blog...Nous arrivons finalement à l'entrée d'une mine à mi-hauteur de la montagne. Il est encore l'heure des photos et des anecdotes sur les mineurs.


     

     

     

     

    Mais bien vite, nous nous enfournons dans l'ouverture. Il faut se baisser pour avancer. Je me dis que les Boliviens ne sont vraiment pas très grands mais tout de même... je ne peux pas me vanter de gigantisme !

     

     

    Nous suivons d'abord les rails des wagons dans la galerie poussièreuse. 1er groupe de mineurs. Ils ne sont que deux mais nous expliquent qu'ils travaillent à 3. Le guide les interroge et fait l'interprète. Ces deux jeunes n'ont que 18 et 19 ans et travaillent depuis un an dans la mine. Ils ont commencé à 5h du matin, il est 15h...
    Les mineurs ici travaillent pour eux, souvent en groupe pour faciliter le travail mais ils ne sont pas salariés, leur paye dépendra uniquement du prix qu'ils pourront tirer de leur chariot. Ils sont fiers de montrer leur travail et apprécient les visites de touristes car, ça fait partie de l'excursion, nous leur avons acheté des cadeaux avant de venir (des feuilles de coca, des jus de fruit, de l'alcool et du tabac, des explosifs... que de bonnes choses pour la santé !). Le guide les remercie de leur temps en leur offrant quelques présents. Nous continuons la progression.

    Ca ne fait qu'une demi-heure que nous sommes entrés dans ce guépier et j'en ai déjà marre. J'ai le souffle court et respirer est désagréable. Mais je ne peux quand même pas me plaindre. C'est alors que nous quittons le tunnel principal pour nous enfiler dans un trou de souris. A 4 pattes dans la poussière, il faut se tortiller pour atteindre la seconde galerie. Je commence vraiment à être mal à l'aise ! Je suis même anxieux, rien de tout ça n'est sécurisé. Je suis en train de découvrir par la pensée ce qui serait une très désagréable façon de mourir. Merde ! Ce n'est pas une attraction là, c'est la vraie vie et je n'ai plus du tout envie d'être là. Je persuade mon corps de continuer à avancer en pensant à ces mineurs qui font ça tous les jours, et je suis justement là pour découvrir dans quelles conditions ils le font. Il fait très chaud, avancer accroupi m'épuise, je sue. Les autres ne se plaignent pas évidemment mais l'on peut voir sur les visages que ce n'est pas une partie de plaisir. Enfin nous stoppons et nous nous asseyons dans une cavité où a été installée un représentation en bois du Tío (le dieu) de la montagne. Le guide nous explique son origine hispanique (il était utilisé pour effrayer les indiens esclaves et assurer ainsi un travail intensif de leur part) et son importance toujours d'actualité pour les mineurs. Mais j'ai du mal à me concentrer. J'essaie de respirer. Qu'est ce que je fous ici ?

    Lorsque nous repartons, j'espère au fond de moi que le guide va nous dire que nous nous dirigeons vers la sortie mais il n'en fait rien. A la vérité, nous nous dirigeons vers une autre galerie...

    Sur le chemin, nous recontrons un autre mineur. Il travaille seul. Il a 19 ans mais nous explique qu'il a commencé il y a 6 ans déjà ! Combien d'années lui reste t-il avant de mourir les poumons encrassés de poussières toxiques ? Mais il ne se plaint pas, il n'y a pas de pitié dans son regard, il ne demande rien. Le guide lui donnera un sachet de coca, très appréciée de n'importe quel Bolivien.

    Un autre trou de souris. Encore des acrobaties. Ca y est, je ne pense plus du tout aux mineurs, je me replie égoistement sur moi. Je ne veux plus être là, cet endroit est un enfer et l'épée de Damoclès se fait de plus en plus lourde au dessus de ma tête. Extrêmement objectif et cartésien, j'ai rarement reculé devant des activités "extrêmes" car je sais que le risque est infiniment faible. Tout ceci n'a plus cours ici. Le risque est nul mais l'oppression du lieu est trop forte. Alors quand nous rencontrons un groupe de mineurs au fond de cette galerie prêt à faire exploser un baton de dynamite, je suis à deux doigts de demander au guide à ce que nous sortions. Les mineurs déclencheront une fois que nous serons revenus dans la galerie principale, voilà qui est rassurant !

    Explosion !
    . . .
    La galerie ne s'effondre pas... ouf !

    Le guide nous dit ensuite qu'il est temps de se diriger vers la sortie. Oui ! Enfin !
    Il nous faudra des heures, ou peut-être était-ce des minutes, pour retrouver la lumiere divine du jour et surtout l'air frais. Pendant quelques instants, tout me semble beau et étincellant et il n'a jamais été si bon de respirer...

    Assis sur des sacs de sable, le guide nous explique que la plupart des mineurs sont là par choix. Si pour moi, aucun salaire ne pourrait me faire travailler ici, il semblerait que ce ne soit pas le cas de tout le monde. En effet, lorsqu'un professeur peut atteindre 2200B$ (environ 220€) par mois en fin de carrière, un mineur gagne entre 3000 et 4000B$ (300 à 400€) / mois... Et tous caressent le rêve de trouver LE filon et de devenir riche...

    Le tour s'achève par la visite de l'usine d'extraction et de purification des minerais.

    A posteriori, cette expérience au coeur de la Bolivie n'était pas si terrible et je ressens un peu de honte à relire cet article écrit à chaud dans mon carnet mais c'est ainsi que je l'ai vécu...


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    Día tres.

    La troisième journée est essentiellement occupée par la visite des lagunes qui se succèdent : laguna Colorada (encore), laguna Honda, 2 autres dont je n'ai pas noté le nom et la laguna Cañapa.

    L'envers du blog...

      

     Nous visitons ensuite un très ancien cimetière à Hospedaje Chatahuana où les tombes sont faites de roches volcaniques creusées. Visite également du musée local nous en apprenant plus sur cette ancienne civilisation et présentant une momie. Assez glauque au final.

     

     

     

     

     

     

     

    La "route" est longue ensuite pour atteindre les abords du Salar d'Uyuni où nous allons passer la nuit. La grande question du tour et de la journée était de savoir si nous aurions la possibilité de traverser le Salar jusqu'à son île centrale car il y a encore beaucoup d'eau à cette saison (ici, il pleut l'été (décembre-janvier) et l'hiver est très sec...). Mais ce soir notre guide est confiant et nous promet de tenter la traversée le lendemain matin.

     

    Día cuatro.

    4ème et dernier jour de ce qui est déjà un tour absolument sublime.

    Réveil à 5h30, il nous faut partir tôt pour avoir une chance de voir le lever de soleil sur le Salar. On croise tous les doigts en ce qui concerne la traversée, nous serions en effet les premiers de la saison !

    Après quelques kilomètres, nous atteignons les eaux. La meute de 4x4 s'engage sur une sorte de sentier sur-élevé mais s'arrête après quelques centaines de mètres. Les chauffeurs sortent pour discuter ; après ça, il y a vraiment beaucoup d'eau ! Va t-on pouvoir passer ? L'orientation est difficile sur cette étendue quasi infinie et l'eau, très salée, peut causer de sérieux dommages aux vehicules...

    Lever de soleil sur le Salar.

    Pendant ce temps, nous prenons des photos des premières lueurs du jour.


    Notre guide revient et nous dit que nous allons pouvoir traverser ! C'est parti ! Les 4x4 ressemblent désormais plus à des bateaux avançant sans bruit sur les eaux tranquilles. Le jour se fait de plus en plus présent et bientôt, le miracle s'accomplit et le soleil se lève au dessus de la chaîne de montagnes. Nous touchons au sublime.

    Sublime...

    C'est certainement le paysage le plus surréaliste et le plus magnifique que je n'ai jamais espéré voir. Nous restons d'abord sans voix, essayant tant bien que mal de capturer le divin de ce moment à travers la fenêtre du 4x4. Nous osons quelques modestes réactions mais les mots manquent. Nous continuons notre traversée alors que le soleil continue sa course... 

    A 7h30, nous atteignons la Isla Incahuasi (ou Isla Pescado).

    Isla Incahuasi.

    L'île est couverte de cactus géants. Nous petit-déjeunons avant de partir à sa découverte. Cet îlot est remarquable et l'on se sent vraiment perdu au milieu de cette mer de sel...  

    Nous continuons ensuite notre course dans le Salar et nous nous arrêtons au milieu de rien pour faire quelques photos loufoques. En effet, l'absence totale de repères et de perspectives permet des jeux d'optiques... Je vous laisse admirer les photos. 

    Dernier repas à Colchani, une ville dédiée à l'exploitation du sel aux abords du Salar et départ pour Uyuni, notre point d'arrivée. 

    En conclusion, 4 jours complètement hors du temps (on apprendra à notre retour la mort d'Oussama et les ballonements supposés de Carla). Certes beaucoup d'heures de 4x4 et un tour bien touristique mais qui valent complètement le coup ! Et les immenses étendues nous font vite oublier (et perdre de vue) les 4x4 des autres agences...

    Un must sur ce continent, si ce n'est dans le monde.

    Ps : toutes les photos dans l'album.


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  • Pwwwaaaaaaaa !!!!

    Vous excuserez ce début d'article improbable mais c'est exactement la réaction que peut provoquer mes 4 derniers jours dans le Sud-Ouest de la Bolivie... Au programme, des paysages sublimes, des montagnes, des lagons, du sel (beaucoup de sel !)... Mais n'en révelons pas trop !
    J'ai beaucoup à raconter sur ce tour, je le découperai donc en plusieurs parties dont voici la première.

    Día uno.

    Départ 8h de l'hostal a Tupiza : 2 jeeps, 2 guides/chauffeurs, 2 cuisiniers, 9 touristes (7 Français, 1 Suisse et 1 Autrichienne).

    Nous commencons par grimper ! De 3000m, nous passonsàa 4500m. Le 1er stop s'effectue au point de vue d'El Sillar (la selle, à cause de la forme de la crête) avec ses étonnantes formations rocheuses.

    L'envers du blog...

    On continue ensuite sur le plateau - les paysages sont d'ores et déjà à couper le souffle. Vient ensuite le village de San Antonio de Lipez. Ce village est une option pour la nuit mais il est seulement 15h et dormir ici nous obligerait à nous lever très tôt le lendemain, nous faisons donc le choix de continuer...
    Vues sur la Cordillera de Lipez.

    L'envers du blog...On passe ensuite les ruines de San Antonio de Lipez ; anciennement un village de mineurs, il a été abandonné car le diable aurait habité cet endroit (et ce en raison de la richesse croissante des habitants provenant des mines)...


    Découverte du lapin-cureuil ou Viscacha.

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    L'étape suivante est un passage à 4855m, plus haut point de la journée.
    Vue sur la laguna Morejon et sur le Volcán Uturuncu (6020m).

    L'envers du blog...

     

    On descend ensuite quelque peu pour dormir à Quetana Chico. Le logement est sommaire mais il serait malvenu d'être exigent ici... (il y a quand même le courant grâce à des panneaux solaires !) .
    Les nuits sont fraîches par ici (entre -15 et -20 degrés) alors dans une habitation non chauffée, on se couvre de plusieurs épaisseurs pour la nuit. Je dors comme un bébé malgré l'altitude et contrairement à certains de mes collègues.
    Ps : j'oubliais ! Quelques photos du ciel incroyable avant d'aller dormir.

     

    Día dos.

    Départ 8h après un bon petit-déjeuner. Si je ne l'ai pas encore précisé, la cuisinière est formidable !

    On passe Quetana Grande, un autre village. C'est vraiment étonnant de voir des écoles et des terrains de foot ou de basket à cette altitude et au milieu de nul part.

    Stop à Bofedanes de Quetana, laguna Hedjonda et laguna de Kollpa.

    Passage par le salar de Chalvini et el desierto de Dali avec ses pierres sorties d'on ne sait où.

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    En fait, on sait, ce sont des roches volcaniques qui ont été expulsées lors d'une explosion et qui se sont éparpillées dans ce désert. Ce dernier doit son nom au peintre qui aurait peint un paysage similaire (sans pour autant être venu ici).

     

    Nous arrivons ensuite à la Laguna Verde, dominée par le Volcán Licancabur (5960m).

    L'envers du blog...

    Cette lagune doit sa couleur verte aux hautes concentrations en souffre, plomb, arsenic et carbonates de calcium. Le vent est quasi incessant ici et forme des grandes lignes blanches à la surface de l'eau traversant le lac de part en part. A cause de cette agitation incessante et de la haute concentration en minéraux, l'eau de cette lagune peut rester liquide jusqu'à -21 degrés !
    Le Volcán Licancabur marque la frontière avec le Chili et j'avais déjà pu admirer son autre versant depuis San Pedro de Atacama.

    Nous retournons sur nos pas, admirant la Laguna Blanca et passant à nouveau devant les surréalistes roches de Dali pour arriver aux Termas de Polques (au pied de la montagne éponyme), un bassin d'eaux thermales à une trentaine de degrés. Baignade recommandée !

    L'envers du blog...

    Nous partons après le repas pour el Sol de Mañana (le soleil de demain), une terre volcanique avec des geysers et de la boue qui bout (ça devrait vous rappeler quelque chose...).

    Quelques photos et nous voila repartis pour la Laguna Colorada (4278m).

    L'envers du blog...


    Ce lac doit sa couleur rouge aux micro-algues qui se développent dans cette eau riche en minéraux. Les dépôts blancs sur les abords contiennent du sodium, du magnesium, du gypse et du borax.
    Une anecdote sur ce lac : il s'étend sur 60km2 mais atteint une profondeur maximale de seulement 80 cm !

    Plus captivant que la couleur de ce lac sont les flamands roses qui vivent ici (divisés selon 3 espèces : les flamands Chiliens, les James et les flamands des Andes). Ces flamands se nourissent, non pas de crevettes mais des micro-algues présentes ici.

    L'envers du blog...

    Après le coucher de soleil sur le lac, nous rentrons à notre second logis. 


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