• J'irai dormir chez eux (parce que chez vous tout le monde s'en fout...)

     09/11/2010, Luang Prabang

     

    Notre petit groupe est arrivé hier à Luang Prabang après 2 jours de glisse sur le Mékong. Cette ville est magnifique. Certes la majeure partie de la population est composée de touristes mais la ville a gardé son charme. L'ambiance y est très française, on se sent chez soi. Beaucoup d'indications sont traduites en français, la majeure partie des bâtiments sont de cet inimitable style français colonialiste et à chaque coin de rue, on peut commander une crêpe nutella !

    Malgré tout je suis fatigué de visiter des temples et de photographier des Bouddhas. Je veux voir du pays, ou plutôt de l'arrière-pays, je veux voir le vrai Laos, celui des paysans qui n'ont pas grandi dans un office de tourisme géant.

    Comment sortir de Luang Prabang pour 1 ou 2 jours ? Je pense à louer une moto (plus proche du scooter qu'autre chose en fait)...

    C'est alors que Nina évoque le "homestay", en français, rester chez quelqu'un (pour la nuit). L'idée me plait mais là encore, comment qu'on fait ?

    Plan retenu : on loue une moto et on verra bien après.

    Après la location de la moto sur les coups de midi, nous partons en waterfalldirection des chuttes d'eau où nous rejoignons nos compagnons de route arrivés quelques minutes plus tôt en tuk-tuk. Ces chuttes d'eau surplombant des lagons aux eaux cristallines nous offrents des paysages de cartes postales. Là encore il y a foule, l'endroit est réputé et les touristes affluent même pendant "l'hiver". J'essai d'en faire abstraction pour profiter pleinement de ce lieu magique.

    L'après-midi file à toute vitesse et la nuit arrive très tôt dans ces contrées, à 16h il nous faut déjà partir.

     

    Nous reprenons la route. Je n'ai pas conduit de 2 roues depuis plusieurs années, quelle agréable sensation. Le vent me caresse le visage et je me gorge des paysages idylliques qui nous entourent. Je roule sans même savoir où je vais. Le soleil est bas dans le ciel, nous devons trouver un toit pour la nuit.

    Nous roulons sur l'une des rares routes goudronnées du Laos. Je sais que ce n'est pas le long de cette route que nous traverserons un village authentique. Pour preuve, les tuk-tuk de touristes qui s'arrêtent au bord de la route sont assaillis d'enfants, certes souriants et adorables mais agitants des centaines de bracelets et autres fioritures à vendre aux Occidentaux amadoués. Alors lorsque je vois cette route de cailloux et de poussière brunâtre s'échapper sur ma droite, je n'hésite pas : je m'arrête à la première étale pour acheter une bouteille d'essence et nous voilà parti je ne sais où - la route n'est même pas sur la carte.

     

    Allons nous trouver un endroit où dormir ou devrons nous rebrousser chemin jusqu'à Luang Prabang pour trouver une guesthouse miteuse ?

    La suite au prochain épisode...

    « 2 jours sur le MekongVoler pour mieux plonger »

  • Commentaires

    1
    auber
    Mardi 7 Décembre 2010 à 10:46

    Ba alors il s'est passé quoi au bout de la route en terre ?

    2
    trdumonde Profil de trdumonde
    Mercredi 8 Décembre 2010 à 00:13

    Ben il faut lire la suite !

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