• Tout d'abord, merci à Florian pour m'avoir généreusement accueilli quelques jours à Bangkok dans son appartement où j'ai pu me reposer un peu...

    Ensuite, je suis bien arrivé à Sydney, et c'est cool :)


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  • Une news pour vous mettre au courant d'une nouvelle page sur le blog : albums photos.

    Vous trouverez le lien en haut (en dessous du titre "une balade autour du Monde", le lien - Rien que des photos -).

    Comme son nom l'indique, ce sont mes photos, toutes mes photos, rien que des photos, classées par album et dans un présentation... restons humble, très classe (bon ok c'est pas de moi !)

    Allez faire un tour.


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  • Je suis maintenant étudiant à Harvard !!!

    En tout cas, c'est ce que dit ma carte étudiante...

    student card


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  • Quelques kilomètres plus tard, j'arrête le moteur au bord d'un petit groupe d'habitations. Nous accostons le premier couple de locaux en bafouillant les quelques mots de lao que nous connaissons ; ils ne parlent visiblement pas un mot d'anglais (ni de français d'ailleurs). S'en suivent 20 minutes d'échanges confus, de larges sourires et de langage des signes. Nous désespérons, l'homme nous renvoie perpétuellement sur la ville la plus proche. Comment lui faire comprendre que l'on aimerait rester quelque part dans ce "village" pour la nuit ?

    Nous abandonnons. Nous avons peut-être visé trop haut, surestimé la légendaire hospitalité lao. Après tout, si 2 touristes asiatiques débarquaient chez moi en mobylette en me parlant un patois incompréhensible, qu'est ce que je ferais ? Qu'est ce que l'homme lambda ferait dans cette situation ?

    Nous enfourchons la moto et enfilons nos casques. Un goût amer me prend à la gorge, celui de la déception.

    J'ai bien une idée mais mon estomac se noue à cette pensée. Je regarde Nina.

    "We are doing this the wrong way" lui dis-je.

    Je retire mon casque. Ils croient que nous sommes perdus ? Très bien ! Quitte à ne pas se comprendre, autant que cela serve.

    Je m'approche à nouveau du couple accompagné de Nina.

    Le langage des signes reprend.

    Je joins mes mains et les colle à mon visage en fermant les yeux puis je désigne successivement Nina et moi, le sol, leur maison. Nina a immédiatement compris et m'accompagne dans ma danse.

    "Dormir - Nous - Par terre - Chez vous"

    Après deux ou trois séries, je sens qu'ils ont compris. Ils se regardent et l'homme éclate de rire. Il nous parle en lao et rigole de plus belle. Nos deux protagonistes se regardent et échangent quelques mots.
    Est-il possible qu'ils envisagent l'idée de nous accueillir ?

    L'homme se tourne enfin vers nous, il rit encore mais nous répète à plusieurs reprises "Ok, ok" en nous faisant signe de le suivre.

    ...

    Regards incrédules.
    Est-ce vraiment en train d'arriver ?
    Nina empoigne le sac à dos et nous suivons notre nouvel hôte, abasourdis.

    Nous entrons dans l'humble demeure. L'homme nous fait signe de nous installer sur le canapé, sa femme nous apporte de l'eau et un régime de bananes naines. Nous restons plantés là, pas sur de ce que nous sommes supposés faire, alors nous observons de nos yeux écarquillés.

    Le couple a deux enfants, je crois. Ils détiennent une petite étale de produits essentiels, ce qui comprend également des sucreries, autant dire le paradis pour tous les enfants du coin qui passent leurs journées ici (lorsqu'ils ne sont pas à l'école). Ce petit commerce fait certainement d'eux les plus riches du quartier à en juger par leur maison, à moitié faite de bambou mais dont la partie principale est en béton.

    Les minutes passent, inéluctablement. J'essaie finalement d'engager une "conversation" et de me présenter. A force d'entêtement, je réussi à obtenir un prénom : Kanti (à l'orthographe près). Il essai ensuite de m'expliquer qu'il est chrétien, je ne comprend pas avant qu'il ne m'amène sa bible. Je dois avouer que je suis surpris de trouver un non-bouddhiste !
    Nous nous regardons, confus. Pas facile d'entretenir une conversation sans parler la même langue.

    Je décide alors de me tourner vers les enfants : pas besoin de discuter avec eux.
    Ils sont comme des chats sauvages et je suis un extraterrestre, impossible d'approcher à moins de cinq mètres. Mais le temps et la curiosité font leur œuvre.
    De cache-cache nous passons aux mimes. J'apprends des mots en lao dont je n'ai aucune idée de la signification.
    Pendant ce temps, un des enfant fouille dans mes affaires et trouve mon appareil photo. Voilà quelque chose qui devrait les amuser ! Bien sur ils savent ce que c'est mais je doute qu'ils aient souvent l'occasion d'en manipuler un.

    Premiers clichés.

    Ils comprennent vite comment ca marche, à eux de jouer !
    Sur la plupart des photos, on ne distingue qu'un pied, un doigt, un morceau de je-ne-sais-quoi. Mais les quelques images où nous apparaissons avec eux sont les meilleures qui aient traversé cet objectif.
    La soirée file et il est bientôt l'heure de se coucher. Kanti nous installe un matelas sur le sol et une moustiquaire, du luxe ! Je dors comme un bébé, jusqu'à 5h du matin, la journée commence tôt pour un Lao. Je reste au lit 2h de plus, en bon colon.

    Au réveil, le petit déjeuner ne se fait pas attendre : omelette, riz et bananes, un régale !

    Nous ne voulons pas abuser de leur hospitalité, nous emballons nos affaires. Quelques derniers efforts me permettent de récupérer l'adresse de Kanti. Photos souvenirs et remerciements chaleureux. Avant de partir, nous donnons 20.000 kip à Kanti, une misère pour nous (2€) mais qui devraient largement les rembourser pour la nourriture qu'ils nous ont offert.

    Nous reprenons la moto, prêt à battre la campagne pour de nouvelles aventures et d'autres belles rencontres.

    Merci énormément à cette belle famille. Ces quelques moments partagés avec une véritable famille lao ont quelque chose de magique que je n'oublierai pas.

     

    homestay


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  • Je rentre de Ko Phi Phi à Bangkok cette nuit, la boucle est bouclée.


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