Ca faisait longtemps que je n'avais pas travaillé, et encore plus longtemps que je n'avais fait aucun travail manuel et... ben non ça fait pas du bien ! C'est chiant, dur, long et j'aime pas travailler bêtement ! Alors je m'en va ! Bon je vais juste passer le week-end à Wellington avec mes potes de Christchurch qui viennent d'y emménager (pas à cause du séisme, c'était prévu avant...). Enfin bref, week-end et après... je sais pas trop, ça dépend si les gens veulent bien reprendre Rodriguez !

Après avoir passé une semaine à trainer dans Wellington (et à visiter un peu oui...) et à attendre une éventuelle réponse d'emploi qui n'est jamais arrivée, j'ai décidé de retourner aux idées premières et de faire un peu de wwoofing (http://fr.wikipedia.org/wiki/WWOOF).

Après quelques recherches et quelques mails envoyés, me voilà, 2 jours plus tard, à arracher des chardons dans un champs au Nord de Wellington. C'est pas beau ça ? Bon ok, je continue de penser que j'aurais pu tomber sur quelque chose de plus intéressant mais les gens qui m'accueillent sont sympas (malgré le fait qu'ils soient végétariens, grrrrr) et c'est une expérience que j'avais définitivement envie de tenter.

Ma première journée de 'travail' n'était pas si intense (4-5h de travail quotidien pour dormir au chaud et manger les légumes du jardin, c'est le contrat) mais après ces semaines, mois (qui a dit années ???) d'inactivité, je suis étonnament fatigué.

Et j'ai été très poli, j'ai tout mangé mon chou et mes petits arbres verts en béchamel (de toute façon sinon c'était diète...) !

Me voilà seul au bout du monde à nouveau. Maman et Frédo sont repartis hier après-midi de l'aéroport de Wellington.

Malgré la tristesse de les voir partir et une légère envie de les suivre à la maison, c'est la joie de les avoir vu et d'avoir voyagé avec eux pendant ces 2 semaines que je retiendrai et dont je ferai part. Merci à vous d'avoir traversé le monde pour venir me voir au milieu (déjà !) de mon aventure.

Lors de la deuxième semaine ensemble, nous avons terminé l'île du Sud avec Blenheim et la tournée des vignobles et nous avons ensuite pris le ferry pour Wellington. Ceci nous a laissé 6 jours pour visiter la capitale et sa région : Martinborough et le Cape Palliser, Waikanae et la Côte Kapiti.

Wellington est aussi attractive qu'on peut le laisser entendre. C'est une petite capitale (moins de 200.000 habitants) prise entre l'océan et les montagnes, ce qui lui donne 2 portes sur de grands espaces. Elle est de plus très active culturellement et socialement, c'est sans conteste la ville préférée de tous les kiwis !

Et c'est pourquoi j'aimerais en faire ma base pour le prochain mois et y trouver un job avant de continuer plus au Nord pour attraper mon vol vers Santiago du Chili le 15 avril.

Rendez-vous dans l'album photo qui a été bien rempli.

Après avoir passé quelques jours dans le Nord de l'île du Sud et le Parc National d'Abel Tasman, nous avons pris la route jusqu'à Kaikoura d'où j'écris en ce moment. La route, bien qu'alpine, était bien moins grandiose que ce que j'ai pu admirer plus au Sud, mais l'arrivée du printemps avec la chute des toutes premières feuilles et les changements de couleurs apportaient un charme certain.

La petite ville de Kaikoura est sympa et nous avons profité d'être dans cette ville qui signifie "plat de langouste" en Maori pour manger dans un excellent restaurant, le Green Dolphin (si jamais vous passez par hasard par Kaikoura... une très bonne adresse).

Nous allons reprendre la route vers le Nord en passant par Blenheim et la région des vignobles ;) avant de prendre le ferry pour Wellington lundi matin.

Après un long voyage en train, avion, métro, bus, ferry et un jour et une nuit à Singapour, la moitié maternelle de mes parents m'a rejoint en Nouvelle-Zélande. Très content de les retrouver et de voir des têtes connues, nous sommes partis pour découvrir ensemble le Nord de l'île du Sud avant de traverser pour l'île du Nord et de visiter la région autour de Wellington.

La friteuse, comme certains appellent déjà Rodriguez, roule toujours et nous conduit tous dans nos pérégrinations.